Ça y est, nous venons de lancer notre sarouel élégant, en collaboration avec Ariane de @yogacoaching !
Plus de 8 mois de réflexion intense, de questionnaires pour recueillir vos envies et besoins, et surtout, pas moins de 3 prototypes avant d’obtenir le résultat parfait !
Concevoir des vêtements bien taillés, ça prend du temps.
Mais revenons à nos moutons : le sarouel.
Nous avons beaucoup hésité concernant le nom de notre dernier-né car il est clairement à la frontière entre le sarouel et le pantalon de yoga.
C’est un sarouel revisité, élégant à la coupe flatteuse et hyper confortable.
Mais pour vous, le mot sarouel fait certainement référence à une autre coupe de vêtement.
Alors, qu’est-ce qu’un sarouel et d’où vient ce vêtement ?
Origines du sarouel
Sarouel signifie « pantalon » en arabe.
C’est un vêtement unisexe assez ample, porté sur la partie inférieure du corps.
Il se caractérise par un entrejambe bas, parfois jusqu’aux genoux, pour permettre une bonne aération des jambes dans les climats chauds.
Le tissu est resserré au niveau des chevilles, pour protéger des piqures de moustiques.
Le sarouel est un pantalon de tous les jours, un peu comme ce que nous connaissons aujourd’hui avec le jean.
Il est probablement une version évoluée du dhoti, morceau de tissu porté par les hommes en Inde qui a la particularité de se nouer à la taille et dont l’un des pans passe entre les jambes.
Le sarouel est aussi bien porté par les hommes que les femmes, dont il ne laisse pas entrapercevoir les formes.
Histoire du sarouel
Chaque vêtement a son histoire et un groupe d’adeptes qui s’y est rattaché.
C’est le cas par exemple du jean et son tissu épais en coton très robuste qui a couvert les jambes des travailleurs américains, ou le chino, plus léger, qui est à l’origine un vêtement militaire britannique conçu pour les troupes coloniales en Asie du sud.
Ou bien encore le legging, dérivé du collant en nylon créé dans les années 1960 et qui a pris son envol avec le sport à la fin des années 2000.
Il existe cependant un pantalon qui a su traverser les générations depuis des siècles, qui n’est autre que le sarouel !
Le sarouel est un pantalon qui tire ses origine de l’Orient.
Le berceau du sarouel, saroual ou encore sarwal est la Chine où l’on a retrouvé les premières traces du vêtement, qui remonteraient au 3ème siècle avant notre ère.
L’histoire du sarouel commence en Asie…
Originaire de Chine, le sarouel est très apprécié des cavaliers car il est pratique et confortable.
Il est vite adopté par un nouveau groupe de personnes : les marchands d’Extrême-Orient qui l’aime aussi pour son confort lors de leurs longues pérégrinations le long de la route de la soie, à travers hautes montagnes et brûlants déserts.
Le sarouel se répand ainsi naturellement sur le chemin emprunté par les commerçants pour atteindre la Perse.
Là, ce sont les hauts dignitaires qui l’adoptent et le baptise officiellement « saroual », lui donnant ainsi ses lettre de noblesse.
…et se poursuit en Afrique du Nord…
La conquête arabo-musulmane met fin à l’Empire Sassanide en Perse et a pour conséquence de démocratiser le sarouel qui se répand sur toute la péninsule arabique, jusqu’à atteindre les contrées andalouses.
Toutes les couches de la société le portent.
Caractérisé par son étoffe souple, ses couleurs vibrantes et son ajustement aux chevilles, il séduit, des dignitaires arabes aux marins de méditerranée.
Seul l’Occident ne le connaît pas encore…
…pour se propager ensuite en Occident
Suite à la colonisation de l’Algérie par la France au 19ème siècle, le sarouel fait son entrée en Europe et en France.
Aux Etats-Unis au milieu du 19ème siècle, la féministe Amélia Bloomer tente de lancer la mode du sarouel et encourage les femmes à le porter.
Il est tant de remplacer les longues robes traditionnelles et les corsets étouffants par des vêtements qui offrent plus de liberté de mouvement !
Les femmes peuvent enfin faire de l’exercice et se sentir à l’aiseAutre avantage : le sarouel ne ramasse pas la saleté des rues, contrairement aux robes longues qui sont de vrais ramasse-poussières.
Malheureusement, la sauce ne prend pas comme espéré et Amélia est même accusée de corrompre les femmes et les entraîner dans la décadence.
Certaines femmes l’adoptent malgré tout, une version du sarouel pour faire de la bicyclette est même créée.
C’est le grand couturier et parfumeur français Paul Poiret, pionnier de l’émancipation féminine et très populaire au début du 20ème siècle, qui donne un second souffle au sarouel.
Connu pour ses audaces, il supprime notamment le corset en créant des robes taille haute).
Contrairement à Amélia Bloomer qui revendique le sarouel pour la cause féministe, Paul Poiret, lui, le présente comme un article de mode.
Très attiré par les styles orientaux et persans, ses collections respirent les contes des milles et une nuits.
En 1911, il expose son premier sarouel qu’il nomme jupe-culotte.
A ce tournant de l’histoire, les droits de la femme commencent à évoluer et les revendications se font de plus en plus marquées.
Le sarouel ne décolle pas vraiment, mais il sert de transition vers le pantalon ample, que de plus en plus de femmes adopteront lors de la 2ème Guerre Mondiale.
Oui, les femmes ont une paire de jambe et il est grand temps que les mentalités évoluent.
Le sarouel à la conquête de l’ère moderne
Le sarouel disparaît peu à peu à la fin des années 1920.
Il renaît de ses cendres dans les années 1960-70 alors que la mode occidentale s’inspire d’autres cultures et endroits du monde.
Il se présente cette fois sous la forme d’un pyjama et se porte comme vêtement d’intérieur ou de détente.
En Occident, le sarouel est vite adopté par des groupuscules.
Ce sont d’abord les routards et les hippies des années 70.
Puis au tour des teufeurs et rappeurs des années 90 avec la street culture et le hip hop : le sarouel s’avère être idéal pour la danse et le sport.
Aujourd’hui, les yogis, les skaters et bourgeois-bohème l’ont adopté dans leur garde-robe.
Le sarouel est toujours considéré comme un vêtement ethnique ou rattaché à la culture hippie et beaucoup de personnes n’osent le porter de par son symbole d’appartenance à ces groupes.
Cette originalité devrait être au contraire une raison de l’essayer !
De part le monde, il est toujours porté en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et dans certaines régions d’Asie comme au Népal.
Les différents noms donnés au sarouel
Au fil du temps, le sarouel a connu plusieurs dénominations.
Il prend le sobriquet de « kameez » ou de « shalwar » dans les pays bordant les versants Nord, Ouest et Sud de la chaîne Himalayenne.
En Inde, il adopte le nom de « patalia ».
En Anatolie plus à l’Ouest, vers le 5ème siècle après JC, il se nomme « salvar ».
En Europe de l’Est, il se fait appeler « sharovary » et en Europe centrale « dimije ».
En Afrique, on retrouve le sarouel sous différentes appellations : « sirwal », « sarwel » ou encore « sarouelle ».
Dans le monde anglophone, il se nomme « harem pants » (pantalon des harems) ou « Aladdin pants » (pantalon d’Aladdin) à cause du lien très fort existant avec la culture orientale.
Dans le monde francophone, on le connait principalement sous le nom de sarouel mais a quelques synonyme comme « pantalon harem » ou « pantalon bouffant ».
Le sarouel fait partie de la famille des pantalons larges aussi connus sous le nom de « baggy ».
Comment porter le pantalon fluide Géopélie ?
Notre sarouel est un pantalon de yoga très polyvalent et peut-être porté de différentes façon.
Pour vos séances de yoga ou de fitness, vous pouvez le porter seul avec notre brassière GELINOTTE ou MESANGE :
Ou bien avec notre t-shirt TOUKAN ou PELICAN :
Et si les températures baissent, pourquoi pas avec notre sweat HERON :
Dans la vie de tous les jours, portez-le avec votre t-shirt ou sweat préféré et si vous l’aimez tant, pourquoi pas en pyjama ?
Pourquoi porter le sarouel Géopélie ?
Le sarouel est par définition le pantalon du confort !
Quelle que soit l’activité que vous pratiquez, vous serez à votre aise dans notre sarouel.
Le tissu est léger, la jambe est assez large pour ne pas créer de frottement, les seuls points de serrage sont la taille et les chevilles, et ce tout en douceur.
L’entrejambe est très légèrement bas pour laisser passer un peu d’air, mais pas trop non plus, pour garder un style très élégant.
Le saourel, c’est notre solution pour toutes celles qui n’aiment pas particulièrement les leggings car elles se sentent trop serrées dedans et ne souhaitent pas forcément montrer leur forme.
N’attendez pas pour l’essayer !
Le pantalon de yoga Géopélie x Ariane Yoga Coaching
Le sarouel issu de la collab Géopélie x Ariane @yogacoaching a lui aussi sa propre histoire !
Lors d’une visite de Delphine chez Ariane, cette dernière lui montre un sarouel rouge acheté sur un marché il y a plus de 10 ans mais qu’Ariane porte toujours tant il est agréable.
Le fameux sarouel rouge accuse un peu l’effet du temps mais de nombreuses élèves d’Ariane ne manquent jamais de lui demander où elle l’a trouvé…
De là naît l’idée de créer un sarouel tout aussi confortable et féminin, en tissus recyclés et made in France, qui durera longtemps, sans s’abimer.
On a tout de même décidé de conserver le nom sarouel pour son côté oriental et féminin, pour ses jambes assez larges et le serrage au niveau des chevilles.
A noter cependant que l’entrejambe n’est pas aussi bas comme le sarouel classique.
Un compromis pour les yoginis d’aujourd’hui qui cherchent avant tout le confort, sans compromis sur l’élégance et la versatilité.
Car bien entendu, vous le porterez tout le temps dès que vous l’aurez adopté !
Comment entretenir votre pantalon de yoga Géopélie ?
Confectionné à partir d’une maille jersey en fibres 100% recyclées d’un poids d’environ 150g/m², notre sarouel se lave uniquement quand il est vraiment sale ou tâché au programme à froid ou en cycle délicat à 30°C sur l'envers, avec des couleurs similaires.
Pour l’essorage, privilégiez le réglage à 800 tours / minute maximum.
Le sarouel peut être repassé sur l’envers, à 110°C maximum.
À DÉCOUVRIR !
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